Extrait du Bonheur primitif de l’homme (Œuvres complètes, Tome II, Montauban, Cocagne, p. 45)
Si l’homme n’a pas la liberté de penser, il faut donc lui ôter la raison. Nous croyons tous voir la même vérité quand tous nous voyons différemment. Il en est ainsi des religions. Que de cultes divers ! Mais le vrai dieu tel que l’on doit se l’imaginer est, ce me semble, un dieu généreux et bienfaisant ; il laisse prospérer toutes les nations, sous quelque forme que l’on veuille l’adorer. […] cependant que de maux la religion n’a-t-elle pas produits ! Que de contestations ne causera-t-elle point encore !